C’est l’occasion de (re)découvrir l’architecture du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou qui ne laisse pas indifférent. En 1977, l’italien Renzo Piano et le britannique Richard Rogers associent leurs sensibilités pour créer cet objet représentatif de l’architecture High Tech. Un style qui utilise « tout ce qui était rendu possible par les avancées technologiques », avec une possible nuance d’ironie, comme le déclarait Renzo Piano en 1997 dans le film de Richard Copans consacré au centre Georges Pompidou.
OUT : on s’interroge devant cette machinerie apparente au regard du programme et de l’intention architecturale : Les tuyaux extérieurs colorés et les circulations des personnes confinés sur la façade constituent une particularité du bâtiment. Les conduites d’air climatisé sont bleues, les tuyaux d’eau sont verts et les lignes électriques sont jaunes. Les ascenseurs sont rouges. Les canalisations blanches sont des gaines de ventilation pour les parties souterraines. Même les poutres métalliques qui composent la structure sont apparentes. Tout cela afin de dégager un maximum d’espace pour les salles d’exposition et d’optimiser les volumes et leur modularité. A l’usage ça fonctionne !
IN : on profite des derniers jours de la rétrospective Cy Twombly, galerie 1 jusqu’au 24 avril.